Thèse soutenue

L’architecte-peintre André Beloborodoff, un classique moderne (1886-1965)

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Auteur / Autrice : Eugénie Von Mitschke-Collande
Direction : Bruno Foucart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 08/02/2014
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre André Chastel (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Yves Andrieux
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Bréon, François Robichon, Simon Texier

Résumé

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L’architecte-peintre, scénographe et paysagiste émigré russe André Beloborodoff est un artiste oublié de la première moitié du XXème siècle. Il commence une carrière prestigieuse dans la Saint-Pétersbourg prérévolutionnaire, sous l’égide du renouveau néoclassique. En exil, il a vécu et travaillé à Londres, à Paris et à Rome, où il était connu pour ses vues d’Italie et ses chefs-d’œuvre architecturaux, le château de Caulaincourt en France et la villa Pepoli pour Maurice Sandoz à Rome. L’œuvre extrêmement originale et personnelle est influencée par les divers courants et pays dans lesquels il a vécu : la Russie impériale, la France de l’entre-deux-guerres d’une élite privilégiée, l’Italie artistique fasciste avec le mouvement Novecento mais aussi métaphysique avec ses amis Giorgio De Chirico, Savinio, Dalí et Eugène Berman. L’Italie et le classicisme transcendent son art et son architecture. Il y intègre discrètement la modernité et l’associe au monde surréaliste et onirique. Beloborodoff fait partie d’un petit groupe d’architectes-décorateurs privilégiés au service d’une élite de luxe. Ses égaux sont Emilio Terry, Jean-Charles Moreux, Tomaso Buzzi et Armando Brasini. Eternellement métaphysique, inconnu jusqu’à présent et défendu par Mario Praz, il est un acteur majeur du réalisme magique.