Thèse soutenue

Les ruelles de Hô Chi Minh Ville, Viêt Nam : trame viaire et recomposition des espaces publics

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Auteur / Autrice : Marie Gibert-Flutre
Direction : Thierry Sanjuan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 19/06/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Paris ; 1988-....)
Jury : Président / Présidente : Charles Goldblum
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Sanjuan, Michael Waibel
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Lancret, Myriam Houssay-Holzschuch

Résumé

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Au cœur d’une région urbaine de plus de dix millions d’habitants, Hô Chi Minh Ville s’affirme aujourd’hui comme moteur économique du Viet Nam. Les autorités de la ville-province entendent témoigner de ce statut métropolitain par une reprise en main de la planification, après des décennies de développement urbain spontané. La démarche de cette recherche doctorale en géographie urbaine consiste alors à décrypter les mutations contemporaines des dispositifs spatiaux hérités que sont les ruelles (hem) de Hô Chi Minh Ville, à la fois dans leur dimension de composantes de la trame viaire et d’espaces publics. La trajectoire historique contrariée de la ville permet d’éclairer la spécificité de sa morphologie, marquée par une très faible emprise de la trame viaire, dont la hiérarchie demeure incomplète. Près de 85% des rues sont inférieures à douze mètres de large. Les ruelles forment ainsi le cœur de l’armature urbaine, tout autant que le cadre de vie de la grande majorité de la population. A l’interface entre le public et le privé, entre le collectif et l’individuel, la ruelle, envisagée comme forme urbaine dynamique, permet de penser les mécanismes de recomposition urbaine et l’évolution des pratiques citadines qui s’y déploient. En cela, cette recherche souhaite appréhender la réception par les citadins des normes de la « modernité urbaine », telles qu’elles sont aujourd’hui redéfinies par les autorités de la ville-province et qu’elles affectent la conception et le fonctionnement des espaces publics au quotidien.