Le vêtement féminin à Paris chez les non-nobles, XIVe - XVe siècles
Auteur / Autrice : | Marie De Rasse |
Direction : | Claude Gauvard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 01/02/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Verna |
Examinateurs / Examinatrices : Claude Gauvard, Martine Anderlini | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Perrine Mane |
Mots clés
Résumé
Depuis quelques années, l 'Histoire s'intéresse au vêtement médiéval dans une perspective qui dépasse la simple analyse de ses représentations artistiques. Plusieurs éludes méticuleuses des comptabilités des grandes cours de la fin du Moyen Age ont replacé le vêtement dans son contexte socio-économique et ont montré l'importance de celui-ci dans la façon dont l'individu construit l'image que les autres ont de lui. Cependant, cette approche n'avait jusqu'à présent presque jamais été appliquée aux milieux non nobles. L'objet de cette thèse est donc de traiter du vêtement féminin dans la société parisienne de cette période, hors cours princières. Nous disposons pour ce faire d'un vaste corpus de sources pratiques, incluant aussi bien des comptes de tailleurs, que des testaments, des inventaires après décès et des contrats de mariage. Celles-ci seront complétées par d'autres sources écrites - ordonnances, chroniques, traités didactiques, sermons - et un large corpus de représentations iconographiques. L'analyse de ces sources conduit à étudier tout autant les aspects concrets de la forme, de la confection et du circuit économique du vêtement que la place que celui-ci occupe dans les rapports que les femmes, de la bourgeoise à la prostituée, entretiennent avec leurs contemporains. A la lumière de ces éléments, nous tâcherons enfin de voir si la population parisienne, hors milieux curiaux, présente ou non une mode qui lui serait propre et qui la différencierait des autres groupes sociaux, notamment de la noblesse.