Thèse soutenue

Engagement par émulation des pays baltes en matière d’aide : une mise en perspective par rapport aux pays de Visegrád et l’étude de cas lituanienne
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Ringaile Kuokstyte
Direction : Yves Viltard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 26/06/2014
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de science politique (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre européen de sociologie et de science politique (Paris ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Jean Klein
Examinateurs / Examinatrices : Yves Viltard, François Pacquement, Laure Neumayer
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Jacques Gabas, Thomas Lindemann

Résumé

FR  |  
EN

La thèse a pour objectif principal de contribuer à l’étude des déterminants de l’engagement des pays donateurs en matière de développement. En constatant une progression universaliste dans la recherche de tels déterminants, qui consiste à identifier des variables indépendantes communes pour l’ensemble des bailleurs de fonds, la thèse est partie pour défier cette recherche tout en l’enrichissant. Le défi renvoie à l’étude de cas spécifique de l’engagement balte en faveur de l’aide. Il s’agit d’un défi pluriel, empirique comme méthodologique. Sur le plan empirique, c’est un contexte historique particulier des pays baltes, celui de l’adhésion à l’UE et l’obligation de contribuer aux efforts de la communauté des bailleurs de fonds européens, qui est à noter. De repères méthodologiques font défaut en raison du manque de données et de recherche systématique sur le sujet. La thèse propose de neutraliser les biais qui peuvent en résulter en mettant l’engagement balte en perspective par rapport aux pays de Visegrád, disposant de l’expérience en matière d’aide étrangère de l’époque d’avant 1989. En dépit du manque d’une expérience propre, le trio balte affichent des efforts en faveur des populations plus démunies à la hauteur des pays de Visegrád. L’engagement en ressort comme une réalité sociopolitique complexe, dépassant le registre incrémental et la contrainte de l’UE. Il s’affirme à l’échelle européenne comme un processus d’émulation intergouvernementale. Un ancrage social de ce processus relève pourtant moins d’une croyance absolue en ce qui est adéquat que d’un effort raisonné de ne pas se distinguer parmi ses pairs.