Auteur / Autrice : | Aurore Gary |
Direction : | Mathilde Maurel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/12/2014 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Berthélémy |
Examinateurs / Examinatrices : Mathilde Maurel, Lisa Chauvet, Bernard Gauthier, Joaquim Oliveira-Martins | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Aristomène Varoudakis, Katharina Michaelowa |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’efficacité de l’aide au développement est aujourd’hui largement débattue au sein de la communauté des donateurs et dans la littérature académique (Rajan and Subramanian, 2008). Le contexte institutionnel des pays récipiendaires est au cœur de ce débat puisqu’il conditionnerait l’efficacité de l’aide en termes de croissance économique (Dalgaard and Hansen (2001), Collier and Dollar (2002) and Burnside and Dollar, 2004). L’aide serait efficace dans les pays pauvres et bien gouvernés. L’objet de ce travail de recherche est d’expliquer l’apparition de critères institutionnels dans l’allocation de l’aide au développement et de déterminer leurs effets en matière d’efficacité de l’aide. Il vise donc à appréhender le rôle joué par la gouvernance dans les pays receveurs (pays en développement) et dans les pays donateurs (pays de l’OCDE essentiellement) à la fois dans l’allocation et dans l’efficacité de l’aide au développement. Ce travail tente donc de répondre à plusieurs interrogations : (1) la reconnaissance de la nature institutionnelle de l’aide est-elle appropriée ? (2) l’aide est-elle- intrinsèquement politique ? (3) quelles sont les implications économiques de l’aide allouée selon des critères institutionnels ?