Thèse soutenue

Modélisation et caractérisation de cellules souches tumorales et métastasiques et approches thérapeutiques
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Auteur / Autrice : Pauline Martin
Direction : Christian DaniAnnie Ladoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Interactions cellulaires et moléculaires
Date : Soutenance le 27/11/2014
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de biologie Valrose
Jury : Président / Présidente : Frédéric Bost
Examinateurs / Examinatrices : Christian Dani, Annie Ladoux, Frédéric Bost, Jean-Philippe Hugnot, Michèle Sabbah, Jean-Emmanuel Sarry
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Hugnot, Michèle Sabbah

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les cellules souches cancéreuses (CSC) sont les cellules responsables du pouvoir tumoral et/ou métastasique, et résistent à la plus part des molécules anticancéreuses. L’expression de facteurs de transcription impliqués dans l’auto-renouvellement des cellules souches embryonnaires tels que Oct4 ou Nanog, indique toujours un mauvais pronostic quelle que soit l’origine de la tumeur. Ne pouvant pas isoler ces CSC à signature embryonnaire à l’aide des marqueurs de surface « traditionnels », le laboratoire a créé un modèle murin qui permet de sélectionner les cellules exprimant Oct4 à partir de tumeurs se développant spontanément dans différents tissus. A partir de ce modèle, nous avons cherché une classe de molécule pouvant cibler ces cellules. Nous montrons que les inhibiteurs de la protéase du VIH et principalement le Lopinavir, ciblent spécifiquement les CSC murines exprimant une signature embryonnaire. Ces cellules expriment aussi CXCR4, un récepteur au facteur chimiotactique CXCL12, impliqué dans la migration des cellules tumorales. Bien que préliminaires, nos résultats indiquent que CXCR4 joue un rôle tout comme Oct4 dans le maintien de l’auto-renouvellement des CSC exprimant une signature embryonnaire. De plus, nous proposons un mécanisme pour expliquer l’inter-dépendance entre ces deux facteurs dans le maintien des propriétés souches de ces CSC. Des travaux sur la transposition de ce modèle murin à un modèle humain sont actuellement en cours.