Auteur / Autrice : | Roula Iskandar Kerbage |
Direction : | Nicolas Pélissier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 16/01/2014 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | ED-86-Lettres sc. Humaine |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche Information, milieux, médias, médiations (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) - Information, Milieux, Médias, Médiations |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Pélissier, Daniel Raichvarg, Pascal Monin, Michel Durampart, Paul Rasse |
Mots clés
Résumé
Le Liban a fait face à 15 ans de guerre civile qui ont détruit non seulement son économie et son infrastructure, mais aussi son image de communication. En effet, dans cette ère de mondialisation où la communication joue un rôle essentiel dans le tissage de liens sociaux et où les médias ont une place importante dans l’expansion des différentes cultures, les libanais perdent cette habilité et classent l’autre selon sa confession et son opinion politique. Les médias, en particulier les chaines télévisées locales (fondées par les différents leaders confessionnels ou politico-confessionnels), n’aident pas l’opinion publique à mieux connaitre l’autre. La cible la plus fragile est les jeunes Libanais nés après la guerre civile mais fortement influencés par ce que leurs parents ont vécu pendant la guerre. Ils sont peu ou pas soutenus dans la réception de l’information télévisée, l’école et le foyer n’étant pas toujours les milieux les plus adaptés pour les aider à interpréter l’actualité sous un angle d’ouverture au monde et d’acceptation d’autrui. Cette crise majeure nous a poussé à signaler un fort besoin d’établir de nouvelles bases aux standards de communication à enseigner aux jeunes en particulier dans les cours d’histoire et d’éducation civique, dans le but de les préparer à un avenir où ils auront à mieux connaitre les autres communautés et à apprendre à les accepter afin de cohabiter ensemble.