Thèse soutenue

Réalisation et performances d’une cellule de pile à combustible SOFC avec l’électrolyte BaIn0. 3Ti0. 7O2. 85 et la forme réduite amorphe de La2Mo2O9 comme matériau d’anode

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Auteur / Autrice : Gaëtan Buvat
Direction : Olivier JoubertPhilippe LacorreMaud BarréÉric Quarez
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie de l'état solide, Matériaux
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École polytechnique de l'Université de Nantes
Jury : Président / Présidente : Guy Ouvrard
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Joubert, Philippe Lacorre, Maud Barré, Éric Quarez, Guy Ouvrard, Julie Mougin, Jean-Marc Bassat
Rapporteurs / Rapporteuses : Julie Mougin, Jean-Marc Bassat

Mots clés

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Résumé

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Le but de ce travail était la réalisation d’une cellule de pile à combustible à oxyde solide (SOFC) utilisant la forme réduite amorphe de La2Mo2O9 et le composé BaIn0. 3Ti0. 7O2. 85 (BIT07) comme matériaux d’anode et d’électrolyte, respectivement. Les deux premiers chapitres du mémoire sont consacrés à une étude bibliographique et à une présentation des techniques expérimentales utilisées dans ce travail. Le troisième chapitre porte sur la réductibilité de La2Mo2O9 et la stabilité de la forme réduite. La cinétique de réduction est étudiée et des mesures par RPE sur les phases amorphes montrent que Mo(+VI) se réduit principalement en Mo(+III). Le quatrième chapitre traite de l’élaboration de la cellule. La réactivité chimique des matériaux La2Mo2O9 et BIT07 est étudiée, conduisant à l’utilisation d’une couche barrière à la diffusion des cations, de type cérine substituée. La réalisation de cellule est tentée sous deux configurations, une de type anode support par coulage en bande, l’autre de type électrolyte support avec dépôt d’électrodes par sérigraphie. Un trop gros écart de températures de frittage entre anode et électrolyte n'a pas permis d'obtenir une cellule avec les caractéristiques recherchées. Par contre, la seconde méthode a permis d’élaborer une cellule complète avec La0. 6Sr0. 4Co0. 2Fe0. 8O3-δ comme cathode. Finalement, le dernier chapitre porte sur la caractérisation électrochimique de cellules complètes du dernier type. La densité de puissance maximale mesurée à 700°C est de 40mW/cm² limitée en majorité par la chute ohmique imputable à l’épaisseur de l’électrolyte. Un test de vieillissement à 700°C, d’une durée de 800h, montre une perte négligeable de performance.