Thèse soutenue

Les conflits verts, vers une nouvelle typologie des conflits liée aux ressources naturelles

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Auteur / Autrice : Maxime François
Direction : Olivier Échappé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit / Science politique / Sécurité Internationale et Défense
Date : Soutenance le 11/12/2014
Etablissement(s) : Lyon 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de droit (Lyon)
Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Joubert, Fouad Nohra, Jean Dhommeaux

Résumé

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Le continent africain est aujourd’hui le théâtre de nombreux conflits caractérisés par une distribution inégale des « ressources naturelles ». Il est aujourd’hui avéré que les risques environnementaux tels que la pollution, les changements climatiques, ou la désertification font peser une menace supplémentaire sur les populations et les écosystèmes afférents. Le débat sur la « sécurité environnementale » a connu une expansion fulgurante en l'espace d'une vingtaine d'années, d'où tout notre intérêt de comprendre ses origines, ses fondements et les différents discours s’étant construits autour de cette notion. Pour autant le concept de « conflits verts » n’a jamais été analysé en profondeur en tenant compte des nombreux exemples touchant le continent africain, et ceci à la lumière de la constitution d’une nouvelle typologie afin de capturer ces nouveaux conflits contemporains d’une manière davantage efficiente.Notre recherche se donne ainsi pour objectif de comprendre en quoi et comment l’ « environnement » et les « ressources naturelles » comme nouveaux facteurs de puissance ont influé les conflits africains aux cours des dernières décennies. Nous aurons à cœur de mettre en lumière l’évolution du concept traditionnel de « sécurité » sur la base des discours changeants parmi les milieux politiques du XXe siècle. Enfin ceci impliquera par essence des discussions tenant à une amélioration de l’efficacité des mécanismes de prévention et de résolution tels qu’appréhendés aujourd’hui par la Communauté internationale, la création des « casques verts » et la notion de « crime environnemental » démontrant les limites en la matière.