Thèse soutenue

Autisme et architecture : Relations entre les formes architecturales et l'état clinique des patients

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Auteur / Autrice : Estelle Demilly
Direction : François Fleury
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences sociales
Date : Soutenance le 24/06/2014
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Karine Weiss
Examinateurs / Examinatrices : François Tran, Valérie Lebois, Mathieu [Nicolas Jacky] Lavandier, Catherine Lavandier, Stephan Courteix, Jean-Louis Violeau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les relations entre l’espace architectural et la qualité de vie sont étudiées ici à travers une recherche transdisciplinaire (réunissant architectes et psychologues) centrée sur les liens entre les caractéristiques spatiales et l’état clinique des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Les travaux antérieurs dédiés à ces aspects sont rares, épars, et peu sont de nature véritablement scientifique. La recherche présentée dans cette thèse a pour but de mettre au jour des caractéristiques spatiales susceptibles, au sein des structures de prise en charge, de favoriser le bien-être de ces personnes. La méthodologie retenue consiste en un recueil de données architecturales et cliniques dans 20 établissements accueillant des personnes adultes présentant un TSA. L’architecture de ces 20 établissements a été caractérisée et les comportements de 148 résidents à partir de questionnaires cliniques ont été évalués. Ce travail a débouché sur la création d’une base de données constituée de variables architecturales (explicatives) et de variables cliniques (à expliquer et à contrôler). Des analyses statistiques permettent aujourd’hui de consolider certaines hypothèses sur l’impact de paramètres du cadre bâti sur l’état clinique des personnes atteintes de TSA. Au-delà des connaissances liées à l’autisme, il s’agit bien d’inscrire nos préoccupations dans un questionnement plus vaste sur la relation entre l’architecture et le bien-être de l’individu. Les architectes se projettent en tant qu’usager et utilisent leur propre représentation de la « qualité de vie » comme référence lorsqu’ils conçoivent. Cela peut conduire à certains décalages entre l’espace conçu, et l’espace tel qu’il est vécu par des usagers méconnus du concepteur.