Prolifération cellulaire et protéine HuR dans les méningiomes
Auteur / Autrice : | Guillaume Gauchotte |
Direction : | Jean-Michel Vignaud, Shyue-Fang Hsu-Battaglia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 04/04/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale BioSE - Biologie, Santé, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Nutrition - Génétique et Exposition aux Risques Environnementaux (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Taillandier |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Guéant | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Pierrette Chenard-Neu, François Labrousse |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Introduction et objectifs : Les méningiomes sont des tumeurs intracrâniennes pour la plupart de bas grade, dont les récidives sont cependant fréquentes. Le premier objectif de cette étude est d'évaluer la valeur pronostique de marqueurs de prolifération dans une série de 60 méningiomes. HuR (ELAV-like 1) est une protéine pro-oncogène pouvant stimuler la prolifération et la survie cellulaire. Dans la seconde partie de cette étude, nous analysons l'expression de HuR et les effets de l'inhibition de HuR sur la prolifération, l'apoptose et la résistance à l'hypoxie. Résultats : Il existe une corrélation significative entre le grade histologique et l'expression nucléaire de MCM6 (p<0,001), Ki-67 (p<0,001) et PHH3 (p<0,001), et une corrélation inverse entre ces marqueurs et la survie sans récidive (Cox ; MCM6 : p<0,001 ; Ki-67 : p=0,003 ; PHH3 : p=0,037). L'expression cytoplasmique de HuR est corrélée négativement avec la survie sans récidive (p=0,028), et positivement avec le grade (I vs II : p=0,0007), l'indice mitotique (p=0,0001), Ki-67 (p=0,0007) et MCM6 (p=0,0009). In vitro, l'inhibition de HuR (siRNA) entraîne une diminution de la croissance cellulaire (p=0,0004) et de la prolifération (Ki-67, p=0,0004), et une augmentation de l'apoptose (caspase 3 clivée, p=0,002), ces différents effets étant significativement augmentés en hypoxie. L'inhibition de HuR entraîne également une diminution de SIRT1 en normoxie (p=0,01) et en hypoxie (p=0,0006). Conclusion : MCM6 est un marqueur efficace pour identifier les méningiomes à haut risque de récidive. HuR est un marqueur de mauvais pronostic, dont l'inhibition permet de diminuer la prolifération cellulaire et d'augmenter l'apoptose