L'aporie dans l'œuvre de D.H. Lawrence
Auteur / Autrice : | Mélanie Lebreton |
Direction : | Thomas Dutoit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 28/11/2014 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études en civilisations, langues et littératures étrangères (Villeneuve-d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Cornelius Crowley |
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Dutoit, Cornelius Crowley, Michael Bell, Marc Porée, Philippe Romanski |
Mots clés
Résumé
Ces recherches doctorales démontrent comment l’aporie et ses voix/voies plurielles minent l’œuvre Lawrencienne: romans, essais, poèmes ou encore tableaux. Malgré le désir du lecteur de donner une voix/voie singulière – ou interprétation – à l’œuvre de D. H. Lawrence, seule une herméneutique et une vérité plurielle viennent à notre rencontre, nous laissant ainsi soumis à une impasse insurmontable. Tout au long de ce chemin doctoral, nul n’est à l’abri des culs de sacs et des trébuchements. Ainsi, une aporie génétique tisse le tissu textuel des premières ébauches de D. H. Lawrence, et la souveraineté logocentrique et herméneutique de l’homme est renversée. La rature s’impose et l’œuvre de D. H. Lawrence nous rappelle que le logos, et l’Être, résistent, pour mieux inscrire l’aporie dans son corpus. Les limites du langage, de la religion, du savoir, et de la représentation artistique de la réalité résonne désormais avec une question qui demeure sans réponse et en suspens.