Thèse soutenue

Les partenariats pour le développement : une étude de cas sur l’Inde et le Sénégal
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Auteur / Autrice : Pooja Jain
Direction : Christophe Jaffrelot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science politique
Date : Soutenance le 04/04/2014
Etablissement(s) : Paris, Institut d'études politiques
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Sciences Po (Paris ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches internationales (1952-.... ; Paris)
Jury : Président / Présidente : Jérôme Sgard
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Jaffrelot, Stuart Corbridge, Jean-Jacques Gabas, Mamadou Diouf
Rapporteurs / Rapporteuses : Stuart Corbridge, Jean-Jacques Gabas

Résumé

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Cette thèse propose une étude des partenariats pour le développement en prenant pour exemple le cas du partenariat entre l’Inde et le Sénégal. La revendication de bénéficies mutuelles se trouve au cœur de ce partenariat. L’Inde et le Sénégal étant deux démocraties vibrantes, nous pouvons supposer que les dits bénéfices ont pour finalité d’augmenter le bien-être des citoyens de ces deux pays. Ainsi, cette thèse se fonde sur l’étude du développement dans la mesure où il contribue à l’augmentation des capacités, de la liberté et des perspectives du peuple dans les deux pays étudiés (comme le définit Amartya Sen 1999, 2002). Basée sur ces hypothèses, la thèse pose la question suivante : « Un partenariat revendiquant des bénéfices mutuels peut-il conduire à un développement mutuel ?». Le corollaire induit par cette problématique questionne l’équité dans la distribution des bénéfices aux partenaires, c’est-à-dire, est ce que le partenariat est équitable et juste comme il se revendique ? L’étude des acteurs, des motivations, des moyens, des instruments, des méthodes, de la nature et des finalités de ce partenariat feront objet de cette thèse. La thèse conclue en indiquant que les divergences, erreurs, l’ignorance, la malhonnêteté et même l’identification peuvent créer des désaccords en contradiction avec le comportement juste en faveur du développement. Néanmoins, en s’appuyant sur le travail de Froese (2001), Nussbaum (2011), Rawls (1999), Rousseau (2012) et Tocqueville (1981) la thèse soutient que le développement mutuel et juste est en faveur de la poursuite du partenariat.