Thèse soutenue

Une dynastie de libraires-imprimeurs de médecine à Paris : les d’Houry (1649-1790)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Anne Boyer
Direction : Frédéric Barbier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences historiques et philologiques
Jury : Président / Présidente : Véronique Meyer

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse de doctorat de l’EPHE, mention « Histoire, Textes et Documents » sous la direction de Frédéric Barbier, est consacrée à une famille de libraires-imprimeurs : les d’Houry, spécialisés dès la fin du XVIIe siècle en livres de médecine. Ils ont exercé à Paris entre 1649 et 1790, deux dates phares : la Fronde et la Révolution française. Grâce aux appuis de la famille Le Tellier, ils ont obtenu le privilège de l’Almanach royal, ce qui leur a valu de multiples procès familiaux et corporatifs. Bien qu’établis libraires depuis 1649, les d’Houry ne purent obtenir une imprimerie qu���en 1712, en raison des nombreuses limitations corporatives. Ce travail met en valeur la généalogie de la famille, son modus vivendi d’après les inventaires après décès, et ses nombreuses alliances nouées, trouvées dans les contrats de mariage. Notre thèse étudie la production éditoriale des d’Houry en relation avec son contexte corporatif, historique et sociologique. Nous avons par ailleurs examiné les démêlés concernant l’Almanach. Ce travail met en valeur la place des femmes au sein du métier : en effet, les épouses d’Houry ont su maintenir et continuer le labeur de leur époux envers et contre tout. En 1790, la maison d’Houry fit une faillite retentissante, due à plusieurs facteurs : ambition du mari de la dernière de la lignée, malversations des libraires Lagrange et Guillot. Après son divorce et malgré un second mariage désastreux, Anne-Charlotte d’Houry ne put conserver le commerce de la famille. Toutefois, elle disposait lors de son décès d’une fortune comparable à la petite aristocratie parisienne