Millenial fascism : contributo ad un'antropologia del fascismo del terzo millenio
Auteur / Autrice : | Maddalena Gretel Cammelli |
Direction : | Jonathan Friedman, Bruno Riccio, Enrico Antonio Giannetto |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie sociale et ethnologie |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS en cotutelle avec Università degli studi di Bergamo (Italie) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse d'anthropologie étudie le phénomène du fascisme du troisième millénaire représenté en Italie par le mouvement CasaPound. À travers l'étude ethnographique de ce mouvement né à Rome en 2003, cette thèse pose la question de la « frontière qui sépare l'homme fasciste du non-fasciste ». D'après ses militants, le fascisme semble être une manière de vivre, un comportement par rapport à l'existence, un « ressenti du monde ». Sa compréhension doit donc aller au-delà de l'analyse politique, pour saisir ces aspects de l'expérience, de l'émotivité, de l'appartenance, qui sont prépondérants dans les témoignages des fascistes du troisième millénaire. Le fascisme du troisième millénaire apparaît comme un phénomène impossible à cerner et à expliquer dans le cadre de voies logiques et de conséquence. Sa logique semble représentée par l'absence d'une cohérence interne. La rationalité semble ne pas être l'instrument adapté pour saisir la complexité du phénomène fasciste et en conséquence pas non plus pour proposer une stratégie à même d'affronter sa perpétuation à travers les décennies.