Auteur / Autrice : | Armelle Weirich |
Direction : | Bertrand Tillier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 07/11/2014 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Georges Chevrier. Sociétés et Sensibilités (Dijon ; 2014-....) |
Jury : | Président / Présidente : Rossella Froissart |
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Joyeux-Prunel, Jacques Le Rider, Pierre Wat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A la charnière des XIXe et XXe siècles, Berta Zuckerkandl (1864-1945), salonnière et journaliste autrichienne, participa activement à établir des échanges artistiques, culturels et politiques entre la France et l'Empire austro-hongrois. Alors que ses liens familiaux avec Georges Clemenceau lui permirent d'entrer en contact avec les artistes et intellectuels parisiens qu'il fréquentait - Rodin, Carrière, Raffelli, Geffroy..., son salon rassemblait à Vienne quelques-uns des acteurs emblématiques de la Wiener Moderne - Bahr, Klimt, Wagner, Mahler...-, formant le noyau d'un vaste réseau social européen. Porte-parole de la Sécession viennoise, Zuckerkandl s'imposa également comme l'une des critiques d'art les plus productives de son temps, guidant les artistes et initiant le public à l'art moderne, en s'appuyant sur les initiatives françaises pour orienter le développement de l'art. Cette étude vise ainsi à mettre en lumière son rôle dans la dynamique des échanges artistiques entre Vienne et Paris. Elle apporte d'abord des éléments biographiques éclairant la place privilégiée de Zuckerkandl à la rencontre des cultures française et autrichienne. Elle montre ensuite son implication au sein des cercles artistiques autrichiens et offre une analyse détaillée d'un corpus d'écrits sur l'art moderne. Elle expose enfin les résultats de ses interventions en faveur de la promotion des artistes français et de la réception de leurs oeuvres en Autriche, mettant en lumière les objectifs artistiques, culturels et politiques poursuivis par Zuckerkandl, décidé à préserver la culture autrichienne à l'épreuve de la guerre et de la chute de l'Empire austro-hongrois.