Auteur / Autrice : | Nelly Faure |
Direction : | Jean-Paul Bouillon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archéologie |
Date : | Soutenance le 22/09/2014 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire Espaces et cultures (Clermont-Ferrand) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Yves Andrieux |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Bouillon, Jean-François Luneau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Vaisse, Dominique Jarrassé |
Résumé
En mettant fin aux privilèges et à une société d’ordres, la Révolution aurait dû vouer le château à la ruine, ne le laissant subsister dans le paysage que comme les vestiges d’un temps révolu. Mais au contraire, le XIXe siècle devient un véritable âge d’or des châteaux, en France comme dans toute une partie de l’Europe. À travers la France, les constructions, les restaurations et les remaniements de châteaux se comptent par milliers, sous le double effet du repli de la noblesse sur ses terres et de l’essor et de l’enrichissement de la bourgeoisie. Dans l’Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme 464 chantiers et projets voient le jour sous l’impulsion de familles de la vieille noblesse désireuses de réparer sur leur demeure les outrages du temps et de la Révolution et de bourgeois fortunés soucieux d’avoir une résidence prestigieuse, témoin de leur ascension sociale. Au XIXe siècle, on pose un nouveau regard sur le Moyen Âge et le château des siècles passés fait rêver. L’architecture doit s’inspirer des styles historicistes, parfois d’origine lointaine, tout en offrant un intérieur adapté au mode de vie et aux aspirations au confort des châtelains. Certains architectes se spécialisent pour satisfaire ces commandes entre historicisme et modernité