Thèse soutenue

Étude de l’induction optique d’une émission laser DFB dans les scintillateurs organiques en vue d’une mesure active des rayonnements ionisants

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Auteur / Autrice : Maugan Michel
Direction : Jean-Claude Angélique
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Constituants élémentaires et physique théorique
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Caen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale structures, informations, matière et matériaux (Caen1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Physique Corpusculaire (Caen)
Jury : Président / Présidente : Robert Pansu
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Angélique, Robert Pansu, Robert Pansu, Christophe Dujardin, Stéphane Normand, Philippe Cassette, Christophe Hubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Robert Pansu, Christophe Dujardin

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les transducteurs utilisés pour la mesure nucléaire se divisent en deux groupes. Le premier groupe est formé par les détecteurs exploitant la collecte des porteurs de charges créées lors de l'interaction des rayonnements ionisants (RI) avec les matériaux (chambres à ionisation, semi-conducteurs, etc. ). Le second est formé des matériaux scintillants qui émettent de la lumière suite à cette interaction. Les travaux présentés portent sur le changement du paradigme actuel afin de parvenir à une mesure active des interactions entre particules et senseur. L’objectif de cette thèse est d'étudier la réponse de scintillateurs nanostructurés excités par un faisceau laser primaire en présence de RI. Il s'agit plus précisément d'induire optiquement une émission laser dans les scintillateurs de façon à bénéficier de la sensibilité inhérente de ce type d'onde à toute modification de leur environnement. L’étude est dans un premier temps focalisée sur le contrôle de la propagation des photons dans des milieux nanostructurés. Cette nanostructuration permet de canaliser l'énergie électromagnétique dans une direction et à une longueur d'onde donnée et donc d'amplifier un signal de transduction. La seconde partie de l’étude est quant à elle consacrée aux tentatives d'observation de la perturbation de l’émission en régime amplifié en présence de RI (alpha, bêta). Les limitations de ces sources imposent de travailler avec un accélérateur d’électrons. La conclusion de cette partie jette les fondations pour de futurs travaux et formule des hypothèses quant aux effets qui pourront être attendus en présence de hauts flux d’électrons.