Auteur / Autrice : | Nathalie Krien |
Direction : | Stéphane Laurens |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie sociale et environnementale |
Date : | Soutenance le 05/12/2014 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Humaines et Sociales |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Armoricain Universitaire de Recherche en Psychologie Sociale (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Haas |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Laurens, Ghozlane Fleury-Bahi, Catherine Meur-Férec, Elisabeth Guillou, Marino Bonaiuto | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Valérie Haas, Ghozlane Fleury-Bahi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Au cours du 20ème siècle de nouveaux enjeux sont apparus sur les espaces littoraux. En février 2010, les ravages causés par la tempête Xynthia ont provoqué un renforcement des réglementations relevant de la gestion des risques côtiers. La tâche des gestionnaires locaux a évolué en conséquence. Il leur incombe aujourd'hui d'intégrer ces réglementations dans leur gestion quotidienne. Ils sont donc amenés à s'intéresser aux populations concernées et, plus précisément, à leur représentation de leur cadre de vie ainsi qu'à leur compréhension des risques côtiers. Notre étude s'intéresse à la représentations du cadre de vie d'individus qui résident sur un espace « à risque ». Plus précisément, nous nous intéressons à la place que peuvent avoir les risques côtiers dans cette représentation. Initialement, nous supposions que la représentation des risques dépend de facteurs sociaux et environnementaux spécifiques. Nous avons ainsi émis des hypothèses et les avons soumises à plusieurs études qualitatives ainsi qu'à un questionnaire. Ces analyses confirment que la représentation des risques dépend de la manière dont les individus appréhendent et utilisent l'espace concerné, et plus précisément de ses dimensions spatiotemporelle, sociale et attitudinale.