Thèse soutenue

Pouvoir et pratiques associatives en milieu urbain : étude socio-ethnographique des regroupements de femmes comme espace d'accumulation et de construction du pouvoir.

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Auteur / Autrice : Aline Grâce Eyoman
Direction : Arlette Gautier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 15/01/2014
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique (Brest, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Érik Neveu
Examinateurs / Examinatrices : Arlette Gautier, Érik Neveu, Hélène Guetat-Bernard, Catherine Quiminal
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Guetat-Bernard, Catherine Quiminal

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse porte sur les rapports de pouvoir dans les associations d’entraide féminines. La sous-représentation des femmes dans les instances décisionnelles, justifiée par les formes de leadership féminins, notamment d’absence de pouvoir, nous ont conduite à la question de l’exercice de pouvoir au sein de ces associations. Nous avons posé l’hypothèse que les associations féminines tendent à instituer de nouvelles formes de pratiques dont les cadres de référence s’inscrivent dans des chaines complexes de solidarité et de pouvoir, combinant des rapports de réciprocité tout en articulant intérêts collectifs et intérêts individuels. Pour cela, nous proposons une approche des associations féminines par l’analyse des rapports de pouvoir, où sont inclus des intérêts collectifs mais également des intérêts individuels. Nous avons étudié ces phénomènes à travers les observations de terrain notamment dans les associations de tontine, les associations ethniques et les associations de marchés et nous montrons que les pratiques d’entraide et de solidarité qui fondent ces associations sont remises en cause par des logiques de pouvoir, et d’accumulation de certains leaders. L’étude de ces associations laisse apparaître des luttes âpres pour leur contrôle et des modes de gestion de pouvoir autocratiques qui ne laissent pas de place à l’alternance à la tête de ces associations.