Auteur / Autrice : | Rana Al-Zaben |
Direction : | Alain Marchive |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 07/11/2014 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement d'accueil : Université Bordeaux-II (1971-2013) |
Laboratoire : Laboratoire cultures, éducation, sociétés (Bordeaux) | |
Jury : | Président / Présidente : Bernard Sarrazy |
Examinateurs / Examinatrices : Henri Louis Go | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Henri Peyronie, Jean-Claude Régnier |
Mots clés
Résumé
L’évolution du système éducatif et l’apparition de nouveaux lieux de production et de diffusion des savoirs en éducation jouent un rôle dans le développement des pratiques enseignantes en général, mais transforment aussi les conditions de l’action et de la réflexion pédagogiques. C’est à l’étude de ces évolutions et transformations que s’intéresse cette thèse, en prenant comme exemple le Mouvement de l’Ecole Moderne (ICEM, pédagogie Freinet). La recherche, à caractère ethnographique, vise donc à repérer comment ce mouvement pédagogique s’est adapté à ces nouvelles conditions, comment se construisent et se diffusent les actions et les idées pédagogiques novatrices, qui sont les « enseignants Freinet » aujourd’hui et quel est leur degré d’engagement… Un bref retour sur l’histoire du système éducatif et ses transformations éclaire le contexte dans lequel le mouvement Freinet a évolué. On s’interroge ensuite sur la manière dont celui-ci a évolué et s’est adapté en menant une enquête ethnographique dans plusieurs lieux : réunions et conférences départementales, stage régional, congrès national. Cette enquête par observation directe s’accompagne d’une analyse approfondie des échanges sur une liste de diffusion nationale. Enfin, des entretiens auprès d’anciens militants, de nouveaux adhérents, d’enseignants innovants et de chercheurs pédagogues, permet de mieux comprendre l’évolution des formes d’engagement, les nouveaux objets et les nouveaux lieux de construction des savoirs pédagogiques. Au final, après un temps d’agrégation puis de « désagrégation », on peut repérer un phénomène de réagrégation autour de « nouveaux pédagogues », dont l’idéologie et l’engagement militant ne sont pas de même nature que ceux de leurs aînés.