Thèse soutenue

Jean Vilar, de la tradition théâtrale à l'utopie nécessaire : contribution à l'étude de la pensée de Vilar conduite à la lumière de ses textes

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Auteur / Autrice : Louis Montillet
Direction : Philippe Rouyer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Communication, Arts et Spectacles
Date : Soutenance le 17/10/2014
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Hélène Laplace-Claverie
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Rouyer, Chantal Meyer-Plantureux, Jean-Jacques Cheval, Jeanyves Guérin
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Laplace-Claverie, Chantal Meyer-Plantureux

Résumé

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L’image de l’homme de théâtre Jean Vilar reste aujourd’hui bien réductrice. Elle peut se résumer en deux mots : Avignon, TNP. L’étude vise à effacer cette caricature, tente de retrouver le parcours de Vilar dans sa totalité : se soustraire à la légende et recouvrer l’histoire. Formation, influences, hésitations, impasses, difficultés tout au long de son chemin avant de rencontrer le théâtre. Autrement dit, dévoiler un itinéraire d’homme et non pas une icône. Itinéraire également, celui du praticien et de la réflexion née du travail en vingt-cinq ans de carrière. Au sein des trois composantes qui constituent à ses yeux l’essentiel de son art – répertoire, réalisation, public – Vilar fait-il montre d’une pensée univoque ou au contraire laisse-t-il entrevoir des ruptures, voire des contradictions ? Conduite à partir de ses textes – écrits et oraux – publiés ou inédits, l’étude dessine un Vilar bien plus complexe que l’image qui en reste ne le laisse soupçonner. Parfois malaisé à saisir, bâti de doutes et de certitudes, de mal être et d’assurance, de timidité et d’orgueil, d’échecs et de réussites, tel est l’homme qui a marqué d’un sceau indélébile le théâtre du milieu du vingtième siècle.