Certification des causes de décès en Afrique : "Analyse de modèle au CHU Souro Sanou de Bobo Dioulasso, Burkina Faso"
Auteur / Autrice : | Golo Seydou Barro |
Direction : | Pascal Staccini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine |
Date : | Soutenance le 19/12/2014 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences économiques et sociales de la santé & traitement de l’information médicale (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Roger Salamon |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Staccini, Roger Salamon, Régis Beuscart, Antoine Geissbuhler, Grégoire Rey, Roch Giorgi, Marius Fieschi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Régis Beuscart, Antoine Geissbuhler |
Mots clés
Résumé
Les statistiques de mortalité permettent à l'OMS de mesurer l'ampleur des problèmes de santé dans les pays. Leur fiabilité est fonction de la qualité du certificat de décès. Il ressort que plus de 25% des données des pays Africains ne sont pas utilisables. La principale raison de ce déficit d'information serait la non-performance des systèmes et outils d'enregistrement des données. Notre travail avait pour objectif d'étudier un modèle d'enregistrement des décès qui tienne compte à la fois des normes de l'OMS et des réalités de l'Afrique. Nous avons cherché à savoir comment la certification des causes de décès pouvait améliorer la production des statistiques de mortalité en Afrique. Comme méthodologie, nous avons utilisé une recherche interventionnelle combinée à une démarche projet et à une approche épidémiologique. L'étude a eu comme résultat la conception et l'implémentation d'un modèle à trois scénarii de déploiement en fonction du niveau d'équipement des établissements de soins en TIC et en personnel qualifié. Le système a été validé et implémenté au CHU de Bobo Dioulasso. Les acteurs ont été formés et le dispositif fonctionne depuis le 1er janvier 2014. Une première évaluation du modèle a été réalisée après trois mois de fonctionnement. La mise en place d'un comité de suivi et d'un plan annuel de formation, l'implication du Ministère de la santé et de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé, l'assistance technique de la Direction Générale de la Modernisation de l'Etat Civil et du CepiDc (France) sont des éléments d'appropriation, de pérennisation et d'espoir. Cependant, l'enregistrement des décès survenus hors des hôpitaux reste un autre défi à relever.