Thèse soutenue

Evaluation de la biodisponibilité du cuivre dans des sédiments artificiels par des méthodes biologiques avec la plante aquatique Myriophyllum aquaticum (hydroponie, biotest normalisé et Rhizotest) et géochimiques (DGT)
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Auteur / Autrice : Amélie Caillat
Direction : Jean-Marie GarnierMatthias Grote
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences de l'environnement
Date : Soutenance le 28/03/2014
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence)
Jury : Président / Présidente : Catherine Keller
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Garnier, Matthias Grote, Cédric Garnier, Jeanne Garric
Rapporteurs / Rapporteuses : Cédric Garnier, Jeanne Garric

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les travaux menés durant cette thèse ont visé à évaluer la pertinence de la plante aquatique Myriophyllum aquaticum pour l'étude de la biodisponibilité du cuivre dans des sédiments ainsi que l'intérêt de la technique du gradient de diffusion en couche mince (DGT) comme outil biomimétique de cette plante. Une première expérimentation réalisée avec la plante M.aquaticum exposée selon le protocole du biotest normalisé (sous forme de verticilles) dans des sédiments artificiels dopés en cuivre a montré que ce biotest semble être un outil intéressant pour l'évaluation de la toxicité de sédiments contaminés en cuivre. En outre, aucune corrélation n'a été observée entre les mesures DGT et la bioaccumulation dans la plante M.aquaticum. Ceci est probablement lié aux conditions d'exposition des plantes. En effet, le développement des racines se faisant au cours de l'expérimentation, les processus d'incorporation du métal dans la plante ne sont donc pas constants au cours de l'expérience. Suite à ces résultats nous avons réalisé deux autres séries d'expérimentations (hydroponie et Rhizotest) dans lesquelles, les plantes ont été exposées selon un protocole modifié (plantes ayant déjà développé des racines avant leur exposition dans le sédiment). Ces expérimentations nous ont permis de montrer que la plante M.aquaticum est plutôt sensible au cuivre et qu'elle a une forte capacité à l'accumuler. De plus, les résultats obtenus ont permis de montrer que la technique DGT semble être un bon outil biomimétique de cette plante dans le cas où elle est exposée avec des racines car le prélèvement par la plante est limité par la capacité de la phase solide à réapprovisionner le métal en solution.