Thèse soutenue

Etude de facteurs influençant la susceptibilité de l'hôte au paludisme : Effet de facteurs génétiques et de l' état inflammatoire

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Auteur / Autrice : Janine Pommier
Direction : Pascal Rihet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie génomique et bioinformatique
Date : Soutenance le 04/02/2014
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Pedro Couthino
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Flori, Catherine Nguyen
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylviane Pied, Didier Payen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Mon travail de thèse a porté sur l'étude des facteurs influençant le devenir de l'infection palustre. Une étude de liaison génétique basée sur des marqueurs répartis sur l'ensemble du génome nous a permis de mettre en évidence la liaison génétique de la région chromosomique 17p11-p13 avec la parasitémie. Nous avons étudié les variations génétiques des gènes HS3ST3A1 et HS3ST3B1 du chromosome 17p12 humain car ces gènes pourraient influencer l'infection de cellules humaines par le Plasmodium. Nous avons ainsi observé la liaison génétique de certain SNP de ces gènes avec la parasitémie. Les anticorps IgG dirigés contre le parasite P. falciparum sont connus pour jouer un rôle important dans la réponse immunitaire. Certain gènes associés à la résistance au paludisme pourraient également être associés au niveau de production d'IgG. Nous avons montré que certains polymorphismes situés dans les gènes HBB, FcRIIA, et du TNF influencent le niveau de production de différentes sous classes IgG. Ces résultats nous permettent de mieux comprendre le contrôle génétique de la réponse humorale contre la malaria.J'ai aussi caractérisé l'inflammation non infectieuse dans un modèle murin afin de tester l'influence de l'état inflammatoire lors de l'infection par le plasmodium. L'étude transcriptomique de trois organes réalisée sur un modèle de souris injectée avec de l'acide oléique, nous a permis de mettre en évidence une réponse inflammatoire principalement au niveau des poumons et du cerveau. Ces résultats vont nous permettre de tester l'hypothèse qu'une réponse inflammatoire pré-existante favoriserait la survenue de forme sévère du paludisme chez des souris infectées par Plasmodium.