Thèse soutenue

Nouvelles avancées en nanoplasmonique hybride : intégration de fonctions passives et actives

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Xuan Zhou
Direction : Renaud Bachelot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Optique et Nanotechnologies
Date : Soutenance le 18/07/2013
Etablissement(s) : Troyes
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube)
Partenaire(s) de recherche :  : China Scolarship Council
Laboratoire : Institut Charles Delaunay / ICD
Jury : Président / Présidente : Nordin Felidj
Examinateurs / Examinatrices : Renaud Bachelot, Nordin Felidj, Samuel Gresillon, Philippe Leclere, Céline Fiorini, Jérôme Plain
Rapporteurs / Rapporteuses : Samuel Gresillon, Philippe Leclere

Résumé

FR  |  
EN

La plasmonique hybride est un sujet d’actualité qui exploite des interactions physiques entre nano-objets métalliques et d’autres nanomatériaux. En bénéficiant des propriétés de chacun de leurs constituants, les nanostructures hybrides sont utilisées dans de nombreuses applications comme la détection d’espèces bio-chimiques. Dans cette thèse, nous présentons une nouvelle nanostructure hybride polymère/metal qui est non seulement utilisée comme nano-émetteur anisotrope qui s’avère aussi être un outil puissant de caractérisation du champ proche optique.La fabrication de cette nouvelle nanostructure est basée sur une approche de par photopolymérisation à l’échelle nanométrique. Cette technique, en comparaison aux méthodes traditionnelles de caractérisation, ne fournit pas seulement l’image de la distribution du champ, mais permet aussi des mesures quantitatives des plasmons de surface avec une résolution sub -5nm, incluant une description fine de la décroissance exponentielle des ondes évanescentes impliquées.A l’aide du mode plasmon dipolaire, une distribution anisotrope de matériau organique est intégrée dans le voisinage de la nanoparticule métallique. Avec une haute concentration de molécules de colorant dans le polymère, l’intensité des signaux de fluorescence et Raman du nano-émetteur hybride dépend de la polarisation incidente. À notre connaissance, il s’agit de la première réalisation d’un nano-émetteur dont le milieu à gain présente une distribution spatiale complexe le rendant sensible à la polarisation