L'indemnisation des victimes des accidents de la circulation : analyse du droit jordanien à la lumière du droit français
Auteur / Autrice : | Naeem Al Otoum |
Direction : | Hadi Slim |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Privé |
Date : | Soutenance le 10/12/2013 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe d'études et de recherches sur la coopération internationale et européenne (Tours ; 1985-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Fabrice Leduc |
Examinateurs / Examinatrices : Cristina Corgas Bernard, Olivia Sabard, Ghazi Abu-Orabi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cristina Corgas Bernard, Olivia Sabard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi Badinter du 5 juillet 1985, l’indemnisation des victimes des accidents de la circulation était régie en France par le principe général de responsabilité du fait des choses développé par la jurisprudence française sur la base de l’article 1384, alinéa 1er , Code civil. Le Code civil jordanien de 1976 comprend un principe de responsabilité du fait des choses inspiré de celui qui existe en France. Toutefois, la jurisprudence jordanienne n’applique pas ce principe dans le domaine des accidents de la circulation, en dépit de l’inexistence en Jordanie d’une loi similaire à la loi Badinter du 5 juillet 1985. L’indemnisation des victimes de ces accidents est donc régie en Jordanie par le droit commun de la responsabilité du fait personnel et par une loi de 2010 instituant un régime d’assurance obligatoire au profit des victimes des accidents résultant de l’utilisation des véhicules. Le système mis en place autorise le débiteur de l’indemnité ou son assureur d’opposer à la victime son propre fait dommageable, quel que soit son degré de gravité. Les victimes voient donc souvent leur droit à indemnisation intégrale réduit, voire supprimé.