Traductions et traducteurs des Petits poèmes en prose de Baudelaire en Espagne : du modernismo à la Edad de Plata
Auteur / Autrice : | Anaëlle Évrard |
Direction : | Solange Hibbs |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Espagnol |
Date : | Soutenance le 12/12/2013 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lettres, langages et arts (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Modesta Suárez |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Chevrel, François-Charles Gaudard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Francisco Lafarga Maduell, Marie-Claire Zimmermann |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Prenant pour objet les traductions du Spleen de Paris (Petits poèmes en prose) de Baudelaire en Espagne entre les années 1880 et 1930, cette thèse se propose d’examiner le contexte historique, littéraire et éditorial de leur publication, afin de déterminer les modalités de réception du recueil. Le corpus comprend des traductions en castillan et en catalan et prend en compte leur insertion dans les systèmes littéraires d’accueil à La Havane, Madrid et Barcelone ainsi que leurs principales caractéristiques textuelles. Une attention particulière est portée aux traducteurs, récepteurs actifs du texte puisqu’ils en sont à la fois lecteurs et réécrivains. Leurs portraits éclairent la condition des traducteurs, qu’ils soient réputés ou inconnus, à une période où la traduction acquiert progressivement une plus grande dignité, du moins dans les discours, mais où les traducteurs sont encore largement méprisés et sous-payés, oscillant souvent eux-mêmes entre le dénigrement d’une tâche si rarement gratifiante et la forte tentation qu’elle représente malgré tout. Ces portraits incluent l’étude de leur conception de la traduction, de la France et de Baudelaire pour mieux comprendre également les enjeux individuels du travail qu’ils ont mené à bien. La question de la réception du genre du poème en prose est traitée principalement à travers les choix éditoriaux et l’interprétation des préfaces dans les versions étudiées.