Thèse soutenue

Cultures de l'exil : manières de dire, manières de faire la berbérité entre France et Maroc
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Balladine Vialle
Direction : Claudine Vassas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Anthropologie sociale et historique
Date : Soutenance le 13/05/2013
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, sociétés, territoires (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Agnès Fine
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Choron-Baix, Abderrahmane Moussaoui

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Autour de la dialectique perpétuation-réinvention des identités mobiles cette étude s'intéresse à un groupe de migrants amazigh (berbères), du Moyen-Atlas marocain, implanté en Ariège. Il s'agit d'aborder la thématique du lien entre le pays d'origine et le pays de vie, ainsi que les processus de passation, de transformation, de réactivation ou d'omission qui s'opèrent dans la migration, en vue de percevoir et comprendre comment se reconstruit "une berbérité" en France ; il sera question enfin de mettre en évidence les formes de construction d'identités en miroirs, « ici et là-bas », formées à partir des relations constantes qui se font entre les groupes berbères de France et du Maroc. Pour cela je présente les manières de célébrer les événements qui touchent, réunissent et transforment le groupe, ainsi que les manières de tisser le lien, de « cultiver » au quotidien sa place entre différenciation et appartenance. C'est dans la rencontre entre générations, entre migrants et sédentaires, entre homme et femme, ici comme là-bas, que je tente de questionner les processus d'affiliation et de désaffiliation, du « légitime » et de « l'illégitime », en somme les façons de penser l'inscription dans la communauté.