La frontière du sud-ouest en Argentine jusqu'en 1890 : d'une incomplète conquête à la conquête achevée
Auteur / Autrice : | Ghislaine Floury-Dagorn |
Direction : | Néstor Ponce |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Espagnol |
Date : | Soutenance le 20/12/2013 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Equipes de Recherches Interlangues : Mémoires, Identités, Territoires (ERIMIT) | |
Jury : | Président / Présidente : Perla Petrich |
Examinateurs / Examinatrices : Perla Petrich, Diego A. Jarak | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Gómez, María Angélica Semilla Durán |
Mots clés
Résumé
La Conquête du Río de la Plata est un cas particulier dans l'Empire hispanique : au-delà d'une ligne de démarcation intérieure établie par les conquérants – la frontière indienne – les peuples autochtones conservaient le contrôle de leurs territoires, se rapprochant en ceci des colonies de l'Amérique du Nord. Durant quatre siècles, deux sociétés coexistèrent ainsi de part et d'autre de cette ligne théorique et mouvante, espace de conflits, mais également d'échanges continus et intenses. Cette thèse se propose d'étudier la Frontière intérieure du Sud-Ouest, des premiers contacts avec lespopulations indigènes au XVIe siècle, jusqu'aux campagnes militaires menées par le gouvernement argentin à la fin du XIXe qui aboutiront à sa disparition, de même qu'aux Etats-Unis. L'étude permettra d'examiner l'évolution de cet espace frontalier tout d'abord durant la période coloniale, puis à l'époque des guerres de l'Indépendance, et enfin les divers processus qui auront conduit, tout au long du XIXe siècle, à la suppression définitive de cette frontière, ainsi que de tribus amérindiennes encore indépendantes