Thèse soutenue

Contribution à la reconnaissance non-intrusive d'activités humaines

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Auteur / Autrice : Dorra Trabelsi
Direction : Yacine Amirat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Signal, Image, Automatique
Date : Soutenance le 25/06/2013
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Images, Signaux et Systèmes Intelligents (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Philippe Bonnifait
Examinateurs / Examinatrices : Yacine Amirat, Latifa Oukhellou, Samer Mohammed, Faicel Chamroukhi
Rapporteurs / Rapporteuses : Younès Bennani, Laurent Delahoche

Résumé

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La reconnaissance d’activités humaines est un sujet de recherche d’actualité comme en témoignent les nombreux travaux de recherche sur le sujet. Dans ce cadre, la reconnaissance des activités physiques humaines est un domaine émergent avec de nombreuses retombées attendues dans la gestion de l’état de santé des personnes et de certaines maladies, les systèmes de rééducation, etc.Cette thèse vise la proposition d’une approche pour la reconnaissance automatique et non-intrusive d’activités physiques quotidiennes, à travers des capteurs inertiels de type accéléromètres, placés au niveau de certains points clés du corps humain. Les approches de reconnaissance d’activités physiques étudiées dans cette thèse, sont catégorisées en deux parties : la première traite des approches supervisées et la seconde étudie les approches non-supervisées. L’accent est mis plus particulièrement sur les approches non-supervisées ne nécessitant aucune labellisation des données. Ainsi, nous proposons une approche probabiliste pour la modélisation des séries temporelles associées aux données accélérométriques, basée sur un modèle de régression dynamique régi par une chaine de Markov cachée. En considérant les séquences d’accélérations issues de plusieurs capteurs comme des séries temporelles multidimensionnelles, la reconnaissance d’activités humaines se ramène à un problème de segmentation jointe de séries temporelles multidimensionnelles où chaque segment est associé à une activité. L’approche proposée prend en compte l’aspect séquentiel et l’évolution temporelle des données. Les résultats obtenus montrent clairement la supériorité de l’approche proposée par rapport aux autres approches en termes de précision de classification aussi bien des activités statiques et dynamiques, que des transitions entre activités.