Auteur / Autrice : | Guillaume Barbat |
Direction : | Jean-Michel Larrasquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 31/05/2013 |
Etablissement(s) : | Pau |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques) |
Mots clés
Résumé
Depuis les années 1990, le pilier environnemental de la RSE est identifié par l’entreprise comme un enjeu stratégique. Cependant, il reste souvent traité de façon procédurale et normative (via l’adoption de normes et/ou de labels écologiques, l’élaboration et le suivi d’indicateurs environnementaux…). Aussi perfectionnés soient-ils, ces outils de gestion relèvent d’un assemblage de solutions techniques. Leur déploiement est nécessaire mais pas suffisant pour assurer le succès et la pérennité d’une démarche environnementale. Qu’en est-il de l’adhésion des salariés à l’enjeu environnemental ? Comment favoriser leur implication active dans la démarche ? Répondre à ces questions suppose d’envisager l’environnement sous l’angle de l’appropriation, cette dernière devant être analysée dans sa dimension processuelle et cognitive. Menée auprès de deux magasins de la grande distribution, notre recherche-action vise à élaborer des connaissances génériques et actionnables. Nous montrerons en quoi un processus appropriatif contribue à l’émergence d’un « salarié-acteur » : engagé dans une dynamique de contestation et d’amélioration des routines environnementales ; partie prenante de l’écostratégie de son employeur. Nous soulignerons aussi le fait que l’appropriation relève d’un processus d’apprentissage. Elle suppose donc le transfert de compétences individuelles et collectives. Nous proposerons aux deux magasins de notre terrain des dispositifs visant à pérenniser, formaliser, évaluer et valoriser ces compétences appropriatives.