Thèse soutenue

Rôle des axes minimums de rotation dans le contrôle kinesthésique et multimodal des mouvements multiarticulés 3D

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Auteur / Autrice : Clint Hansen
Direction : Brice IsableuPhilippe Gorce
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du Sport, de la Motricité et du Mouvement Humain
Date : Soutenance le 04/07/2013
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du sport, de la motricité et du mouvement humain (Paris ; 2002-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Complexité, innovation, activités motrices et sportives (Orsay, Essonne ; 2010-....) - CIAMS, Complexité, Innovation, Activités Motrices et Sportives
Jury : Président / Présidente : Benoît Bardy
Examinateurs / Examinatrices : Brice Isableu, Philippe Gorce, Benoît Bardy, Frédéric Marin, Emmanuel Guigon, Nasser Rezzoug
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Marin, Emmanuel Guigon

Mots clés

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Résumé

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Les activités motrices de la vie quotidienne ou sportive se caractérisent par des mouvements de rotations complexes 3D des membres supérieurs pouvant s’effectuer autour d’axes de rotation distincts (i) articulaires (ii) d’inertie ou (iii) passant par le centre de masse du bras, chacun relevant de référentiels distincts. Une étude récente a montré que selon les contraintes de vitesse, un changement d’axe de rotation s’opère dans le cadre de l’exécution d’un mouvement simple de rotation du bras par rapport au tronc (Isableu et al., 2009). Dans ce cadre, l’objectif de la thèse a été de compléter cette première analyse et d’évaluer la robustesse de l’hypothèse selon laquelle les axes autour desquels s’organise le mouvement dépendent de la vitesse du mouvement et des contraintes liées à la tâche en général. L’hypothèse formulée est que l’axe correspondant à l’inertie minimum verra sa variabilité diminuée avec des vitesses qui augmentent par rapport à un axe lié au centre de masse (épaule-centre de masse du membre supérieur) ou géométrique (axe-épaule–coude). Cette étude s’effectue en considérant des mouvements « simples » et plus complexes incluant des gestes sportifs. Ainsi, les études effectuées ont porté sur l’influence des contraintes liées à la tâche et leur incidence sur le choix des axes de rotation. Tout d'abord le rôle de l'instruction initiale est testé. Deuxièmement, la variabilité de l'axe d’inertie minimum est évaluée au cours d'une tâche de précision. Troisièmement, l’hypothèse est testée dans le cadre d’une tâche d’interception qui implique des contraintes de temps. Enfin, nous avons testé le rôle des axes lors de gestes complexes, à grande vitesse, notamment lors de lancer à bras cassé et lors du service au tennis. Les résultats obtenus permettent de discuter l’hypothèse de l’importance de l’axe d’inertie minimum lors de l’exécution de mouvements volontaires du membre supérieur.