Thèse soutenue

Débrouilles postscolaires : socianalyse de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés de 18 à 30 ans : le cas de deux villes universitaires : Kikwit et Kinshasa
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Auteur / Autrice : Cléophas Bakangolo-Mukwa-Nk'Yyili
Direction : Patrice Ville
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Lucy Baugnet, Cédric Frétigné, Alphonse Yapi-Diahou

Résumé

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Dans le monde actuel, et singulièrement en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre), c’est le travail humain qui assure mieux les réussites1 sociales durables. Mais en RDC, réussir sa vie, par un travail utile à la société, est devenu : tantôt comme un cauchemar, une sorte d’héroïsme légendaire considéré collectivement ; tantôt comme une chasse gardée, un privilège à caractères ethnolinguistiques ou ethnocentriques2, notamment pour certaines catégories sociales qui entrent et sortent d’écoles ou d’entreprises, à la manière des gênes psychosociologiques du corps, ou de quelques classes d’âges aux illusions3 modernistes mais biographiquement extratemporelles. D’aucuns reconnaissent pourtant que réussir sa vie, par son travail ou ses propres efforts humains, demeure un motif de dignité et de noblesse pour tout le genre humain. Le travail, en effet, bien que pénible à certains égards, reste ennoblissant et humanisant à la fois. Et il l’est perçu ainsi tant à en familles qu’ailleurs. D’autant plus que travailler est un droit et un devoir social universels. N’a-t-il pas partout un impact dans la socialisation de l’individu et dans le développement équilibré des nations du monde ? L’on comprend ainsi donc que le fait de ne pas trouver du travail dans le cadre institué devienne sinon un risque de galère, du moins une préoccupation majeure pour tout éducateur voulant bâtir un monde plus juste et meilleur.