Thèse soutenue

La transformation lymphocytaire bovine induite par Theileria annulata : un modèle unique et innovant pour identifier de nouvelles oncoprotéines et voies oncogéniques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Justine Marsolier
Direction : Jonathan WeitzmanSouhila Medjkane
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Cancer
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Paris 7

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Le cancer est une maladie évolutive impliquant la perturbation de voies de signalisation importantes pour le maintien de l homéostasie cellulaire. Il est primordial de comprendre le fonctionnement de ces voies de signalisation afin d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Dans ce but, nous disposons d'un modèle de transformation lymphocytaire bovine induite par Theileria annulata, qui est un parasite eucaryote apicomplexe. Suite à l'infection, les cellules sont transformées. Après l'élimination spécifique du parasite, les cellules traitées perdent leurs capacités de prolifération et d'invasion acquises après l infection. L'objectif de ces travaux est de comprendre les mécanismes impliqués dans la transformation cellulaire induite par Theileria. 1- Les gènes de l'hôte : cette étude nous a permis de mettre en évidence que T. Annulata induit l'expression de l oncomiR miR155, qui réprime la traduction de DET1, ce qui permet la stabilisation protéique de c-Jun, qui ne peut plus être ubiquitiné et dégradé via le protéasome. Cette stabilisation de c-Jun permet l'expression continue de miR155, créant une boucle de régulation positive essentielle à la transforamtion des cellules infectées. 2- Les gènes du parasite : à partir du génome séquence de T. Annulata, nous avons identifié une protéine sécrétée par le parasite dans la cellule hôte bovine, essentielle à la transformation cellulaire. Cette protéine, une phospho-spécifique peptidyl prolyl cis-trans isomérase, TaPIN, manipule la machinerie de l'hôte pour induire sa transformation notamment en régulant la stabilité de c-Jun et en participant au « Warburg like effect ».