Thèse soutenue

Dernières œuvres, style tardif ? : Différentes voies d'écriture finale à travers l'exemple de cinq écrivains hispano-américains du XXe siècle

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Auteur / Autrice : Mathilde Silveira
Direction : Eduardo Ramos-Izquierdo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études romanes espagnoles
Date : Soutenance le 25/11/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibériques et contemporains (Paris ; 1998-....)
Jury : Président / Présidente : Carla Fernandes
Examinateurs / Examinatrices : Eduardo Ramos-Izquierdo, Françoise Aubès, Paul-Henri Giraud, Michèle Guicharnaud-Tollis

Mots clés

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Résumé

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Si, en littérature, le début scelle l’entrée dans un univers, la fin, lexicalement, porte toujours en elle à la fois la clôture et l’intention. Nous nous intéressons ici aux œuvres conclusives, aux textes qui ferment l'œuvre des auteurs. La narration y met en marche un mécanisme d’achèvement, de récapitulation – voire de déconstruction – de l’œuvre. Nous avons choisi d'étudier cinq auteurs (Reinaldo Arenas, Julio Cortázar, Juan Carlos Onetti, Augusto Roa Bastos et Ernesto Sábato) comme autant de voies différentes de tirer leur révérence littéraire. On examinera les différents chemins et modalités possibles de cette écriture finale. Dans ce travail, nous avons tenté de clarifier la notion d’« écriture testamentaire », souvent trop floue. Les propositions théoriques d’Edward Said autour du « style tardif » ont représenté une orientation importante à la délimitation de la notion. Le « tardif », par ses positionnements parfois radicaux, est ainsi venu secouer et questionner les caractéristiques plus vagues du « testamentaire » pour en dessiner, à travers des constantes et des variantes, une notion voisine et complémentaire.