Le donné en question : les critiques du donné sensible dans le néokantisme et la phénoménologie au tournant du XXème siècle
Auteur / Autrice : | Virginie Palette |
Direction : | Jean-François Courtine, Günter Figal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 15/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Métaphysique, histoires, transformations, actualité (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Arnaud Dewalque |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Courtine, Günter Figal, Gianfranco Soldati |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La présente étude se donne pour objectif principal de reconstruire les diverses (re-)mises en question de la notion de donné sensible dans le néokantisme et la phénoménologie sur la scène philosophique allemande au tournant du XXème siècle. À la question cruciale de savoir quel est l’intérêt d’ouvrir en 2013 un tel dossier vieux déjà de plus d’un siècle, nous répondons qu’il est au moins double : d’abord, nous voulons montrer que les critiques du donné ont joué un rôle capital dans la genèse des trois principaux mouvements présents sur la scène philosophique austro-allemande à la fin du XIXème siècle, à savoir le positivisme, la phénoménologie et le néokantisme. Ensuite, ce travail présente un intérêt tout à fait actuel, puisqu’il se conçoit comme une exploration de l’arrière-plan historique et continental de la controverse autour du « mythe du donné » (the Myth of the Given) initiée par Wilfrid Sellars en 1956, controverse qui continue à occuper une place de choix aujourd’hui, notamment dans les débats sur la perception dans la Philosophy of Mind.