Thèse soutenue

Ilion en Troade, de la colonisation éolienne au Haut Empire romain

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Auteur / Autrice : William Pillot
Direction : François Lefèvre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire ancienne
Date : Soutenance le 29/11/2013
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Denis Knoepfler
Examinateurs / Examinatrices : François Lefèvre, Alexandru Avram, Christophe Chandezon, Marie-Christine Marcellesi, Kent J. Rigsby

Mots clés

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Résumé

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La petite cité grecque d’Ilion offre un exemple original d’identité civique complexe mêlant éléments grecs et « barbares » (i. e. non grecs) grâce à l’utilisation des différents mythes liés à la guerre de Troie. Cette construction identitaire mythique s’enracine dans un site particulièrement riche où les différents niveaux archéologiques se superposent et s’enchevêtrent de l’âge du Bronze à l’époque romaine (Troie I à IX). Elle est aussi nourrie de diverses influences, anatoliennes et égéennes, particulièrement sensibles dans le cas d’Ilion car cette cité, située au bord de l’Hellespont, se trouve en situation de carrefour géopolitique et culturel entre Europe et Asie. Le sanctuaire d’Athéna Ilias joue un rôle central dans l’identité, les mythes et l’histoire de la cité. Mais ce sanctuaire est aussi le centre d’une association religieuse regroupant plusieurs autres cités, principalement de Troade mais aussi d’au-delà, comme Myrléa en Propontide et même Chalcédoine sur le Bosphore, qui administrent en commun le sanctuaire et participent à des panégyries et des concours sacrés en l’honneur de cette divinité à la fois civique et fédérale. L’autre principal lieu de culte d’Ilion, le « Sanctuaire Ouest », témoigne lui aussi d’influences à la fois européennes et asiatiques.