Auteur / Autrice : | Michele Carini |
Direction : | Denis Ferraris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études italiennes |
Date : | Soutenance le 14/10/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Università degli studi (Pavie, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche Interuniversitaire sur l'Amérique Latine (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Carla Riccardi |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Ferraris, Carla Riccardi, Bruno Falcetto, Elsa Chaarani-Lesourd |
Mots clés
Résumé
Le travail de recherche a été articulé autour de trois axes principaux : la lecture philologique et sémantique de l’œuvre de Ippolito Nievo étroitement associée à l’étude de la bibliographie critique ; lʼhypothèse raisonnée de l’existence fondamentale, dans la structure même de lʼœuvre, du principe humoristique et lʼétude systématique de sa problématisation théorique ; le repérage et lʼutilisation méthodique des instruments d’analyse les plus appropriés à une analyse de lʼœuvre articulée sur ces choix. Sʼagissant de la réflexion théorique sur la notion même dʼhumour, elle a démarré sur la base des trente premières années du XXe siècle avec les fameux travaux de Freud, de Bergson et de Pirandello. Par ailleurs, à travers les considérations de Francesco Orlando et de Tzvetan Todorov, l’approche freudienne a été reliée à la linguistique structurale et à la néo-rhétorique de Chaïm Perelman et de Lucie Olbrechts-Tyteca. Ainsi, l’analyse du premier chapitre des Confessioni a permis dʼétablir une fonction argumentative des phénomènes formels et fondamentaux reconductibles à la notion d’humour et de dégager avec netteté l’importance stratégique de cette partie fondamentale du roman à cause de la présence d’une sorte de koinè qui se manifeste ici presque sans solution de continuité, mais se retrouve cependant dans l’œuvre entière.