Thèse soutenue

La Cohérence du texte chez André Breton. Une étude de quatre oeuvres : Nadja, Les Vases communicants, L’Amour fou et Arcane 17

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Auteur / Autrice : Misao Harada
Direction : Henri Béhar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures française et francophone
Date : Soutenance le 28/03/2013
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Écritures de la modernité (littérature et sciences humaines) (Paris)
Jury : Président / Présidente : Michel Bernard
Examinateurs / Examinatrices : Henri Béhar, Michel Bernard, Elza Adamowicz, Marie-Paule Berranger

Résumé

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Dans cette étude nous nous proposons de mettre au jour ce qui assure la cohérence du texte dans quatre récits autobiographiques d’André Breton : Nadja, Les Vases communicants, L’Amour fou et Arcane 17. Nous proposons de les appeler « tétralogie » bretonienne. Après avoir montré que les approches en narratologie ne sont pas adaptées à cette fin, nous verrons que l’argumentation ayant pour but de transmettre l’idée du surréalisme donne un cadre intégrateur à ces récits pour en assurer la cohérence. Chaque texte doit selon nous être considéré comme une situation de communication entre le lecteur et l’auteur, c’est-à-dire dans sa dimension pragmatique et énonciative. L’illustration photographique, présente dans trois récits de la « tétralogie », fait partie des moyens mis en œuvre par l’acte d’argumenter. Elle contribue au mieux à cette communication-argumentation. Nous démontrons que ces récits doivent être considérés comme des « livres illustrés » modernisés par la photographie. Dans cette optique, nous examinons le rôle et l’évolution de la photographie à travers la « tétralogie ».Nous montrons que la situation de communication est figurée dans chacun des quatre récits comme un espace théâtral car chacun d’eux est construit comme un théâtre virtuel et fantasmatique. La théorie freudienne du rêve et du théâtre nous permet d’explorer la théâtralité de la « tétralogie » tout en résolvant le paradoxe du théâtre chez BRETON.