Auteur / Autrice : | Cristina Dias de Magalhães |
Direction : | Nathalie Reymond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts. Arts plastiques. Musicologie |
Date : | Soutenance le 27/11/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris) (1998-2011) |
Jury : | Président / Présidente : François Soulages |
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Reymond, Paul Di Felice | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Sauvanet |
Mots clés
Résumé
À travers la thèse Vu(es) de dos : la photographie comme espace d'identité et de création, je questionne ma pratique photographique suivant la phénoménologie du regard, tout en faisant face à une obsession, celle de vouloir voir mon propre dos et celui des autres. En partant de mon corps comme source d'expérimentation, j'exprime ce besoin d'exister autrement, à travers cette part qui semble invisible à mon regard. C'est cette quête de reconnaissance qui me pousse à mettre en place des protocoles artistiques afin de me confronter à l'autre de dos. En me déplaçant dans l'espace et en allant à la rencontre de l'inconnu, je commence à créer des espaces de réflexion. Le dos devient alors le sujet photographié et observé, ce point de départ de ma recherche théorique et esthétique, tout comme la base du rapport que j'établis avec le monde de l'art et les autres. En tant qu'interface, la vue de dos semble donner sur un lieu ou une territorialité anthropologique et artistique, qui suggère une autre manière d'être, de voir et de penser le monde.