Auteur / Autrice : | Stéphan Pasek |
Direction : | Pierre Wat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 04/10/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Rousseau |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Wat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paul-Louis Rinuy, Annie Claustres |
Mots clés
Résumé
Depuis les années 1960, l'art contemporain démontre un intérêt accru pour la maison. Cette préoccupation est particulièrement visible au sein d’œuvres qui semblent issues d’un croisement entre sculpture et architecture et qui prennent la forme variée de constructions monumentales et miniatures, d’environnements, d’installations, de cabanes et autres abris, d'interventions sur des bâtiments. etc. De telles œuvres interrogent la condition actuelle de l'habiter et révèlent l’hybridité qui caractérise toute une partie de la sculpture postmoderne. Sur la base d'un vaste ensemble de productions représentatives - telles que les "Demeures" d’Etienne-Martin, les "Igloos" de Mario Merz, la maison de Jean-Pierre Raynaud, les découpes de Gordon Matta-Clark, les "Nids " de Nils-Udo, les "Cabanes" éclatées de Daniel Buren ou les "Cellules" d'Absalon --, il s'agit dans cette étude à la fois thématique et typologique d’explorer les manifestations de la maison dans la sculpture contemporaine, pour élaborer ainsi une histoire de la « sculpture-architecture ». Quatre orientations sont à cette fin définies : premièrement, la maison « intérieure », comprise comme une image de l’identité et découverte au travers d’une « sculpture intimiste ; deuxièmement, la maison minimale et mobile, fondée sur le modèle du corps et examinée à partir d’une sculpture « habitable » ou une forme de « microarchitecture » : troisièmement, l'abri originel ou la maison dans la nature, associé à une sculpture primitiviste et paysagère : et quatrièmement, la maison « déconstruite», considérée comme un modèle architectural, social et culturel, et analysée au regard d'une sculpture essentiellement publique et critique.