Du dépaysement en peinture
Auteur / Autrice : | Eléonore Josso |
Direction : | Gisèle Grammare |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques |
Date : | Soutenance le 26/10/2013 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris) (1998-2011) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gisèle Grammare |
Rapporteurs / Rapporteuses : Itzhak Goldberg, François Jeune |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Que le dépaysement soit devenu la méthode du processus créatif tel est le point de départ de cette réflexion qui prend appui sur un travail plastique personnel développé ces dix dernières années. Une recherche picturale qui devient le révélateur de cette expérience du prépictural, à partir de l'espace perçu et vécu. Exploration qui se renouvelle à même la toile, dans un dialogue dynamique entre paysage intérieur, le paysement et celui de la découverte, le dépaysement. L'espace pictural est construit, structuré et spatialisé à partir des seules couleurs du noir et blanc. Le dépaysement devient alors l'opération qui occasionne des transformations, des glissements, des débordements dans le lieu de la peinture. Celui-ci est en devenir, ni figé, ni statique, il est en mutation permanente car c'est bien à partir des impressions, des sensations et de la sensibilité de l'artiste que la relation au monde se modifie et engendre alors une nouvelle esthétique. Déplacée vers l'architecture, l'expansion du pictural propose au spectateur un nouveau dépaysement, dans le lieu d'exposition.