Thèse soutenue

Esquisse théorique de la coopération franco-gabonaise de 1960 à nos jours : une aide publique au sous-développement ?
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Auteur / Autrice : Brice Passy
Direction : Pierre Boilley
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 19/02/2013
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'études des mondes africains (Paris ; 2006-2014)
Jury : Président / Présidente : Catherine Coquery-Vidrovitch
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Boilley
Rapporteurs / Rapporteuses : Moïse N'Solé Biteghé

Résumé

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Le concept d'aide au développement a fait son intrusion dans l'histoire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le titre XIII de la constitution du 4 octobre 1958 ébaucha la politique de coopération. Le général De Gaulle entendait résoudre le dilemme : replier le drapeau tricolore sans rompre les liens historiques. Or, si la légitimité française dans le nouveau partenariat trouvait des arguties juridiques, les ambitions qu'il concentrait comportaient des faiblesses. L'engagement pour le développement peut durer « ad vitam aeternam ». La diversité d'instruments administratifs et financiers, ainsi que la multitude d'acteurs ajoutent à la confusion. Les réformes du dispositif de la coopération n'ont pas encore gommé l'idée des « mutations impromptues ». L' «Esquisse théorique de la coopération franco-gabonaise de 1960 à nos jours : une aide publique au sous-développement ? » révèle l'ambiguïté, la dichotomie entre coopération et développement. En dépit des énormes potentialités d'un pays d'environ 1,5 million d'habitants, la coopération peine à sortir les Gabonais de la pauvreté. Ils sont aussi pauvres plus d'un demi-siècle après les indépendances, qu'ils l'étaient au moment où l'administration coloniale passait la main. Si l'assistance technique française a certes permis une certaine relève de celle-ci, dite « gabonisation », l'essentiel de l'économie de ce pays reste concentré dans les mains des Français où passe une part non négligeable des investissements publics français. L'importance du Gabon pour la France a suscité une coopération de l'ombre où transpire toutes sortes de dérives antinomiques au progrès : gabegie, favoritisme, concussion, sectarisme... monolithisme.