Auteur / Autrice : | Fernanda T. P. Guedes |
Direction : | Gilles Pilate |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie moléculaire et cellulaire végétales |
Date : | Soutenance le 18/12/2013 |
Etablissement(s) : | Orléans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut national de la recherche agronomique (France). Unité de recherche amélioration, génétique et physiologie forestières (Orléans) |
Laboratoire : Unité de recherche Amélioration, Génétique et Physiologie Forestières | |
Jury : | Président / Présidente : Eric Laine |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Pilate, Azeddine Driouich, Fabienne Guillon, Nicole Brunel, Bruno Clair | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Azeddine Driouich, Fabienne Guillon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse visait à caractériser la composition en polysaccharides des fibres de bois de tension chez le peuplier et établir de possibles corrélations avec les mécanismes de création de la tension. A cette fin, nous avons étudié le bois de jeunes peupliers qui ont poussé sous conditions contrôlées. Nous avons pu déterminer la composition en polysaccharides des couches G isolées ainsi que la structure de ces polysaccharides. L’évolution de cette composition au long de la différentiation du bois de tension et du bois opposé a été évaluée à l’aide de 178 anticorps dirigés contre les principaux polysaccharides pariétales. La fonction de deux protéines à arabinogalactanes avec domaine fascicline-like a été également étudiée à l’aide des anticorps produits à cet effet. La génétique inverse a été également utilisée pour compléter l’étude de la fonction d’une de ces protéines dans la formation du bois de tension. Les résultats obtenus ont mis en évidence une évolution de la composition de la couche G au cours de la différenciation. Des différences entre la composition de la couche S2 des fibres du bois de tension et du bois opposé ont aussi été détectées. Une grande quantité de pectines de type RG-I a été décelé dans la couche G, molécules qui pourraient participer à la formation d’un gel. Le gonflement de ce gel serait responsable de la mise en tension des microfibrilles de cellulose. Cependant, nos travaux ne montrent aucune évidence pour la présence de xyloglucanes dans la couche G. Des indices en faveur de l’implication des FLAs dans la construction de la couche G ont été également trouvés dans cette étude. Ce travail de thèse ouvre des perspectives pour l’identification du déterminisme moléculaire à l’origine de la création de la tension dans le bois de tension.