Thèse soutenue

Effet des pathologies mentales sur les comportements sociaux non-verbaux dans la communication humaine

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Auteur / Autrice : Jonathan Del Monte
Direction : Marie-Christine Gély-NargeotLudovic Marin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 04/12/2013
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire Epsylon (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Denis Brouillet
Examinateurs / Examinatrices : Chrystel Besche-Richard, Stéphane Raffard, Pierre Petit
Rapporteurs / Rapporteuses : Carole Fantini-Hauwel

Résumé

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L’objectif de ce travail porte sur l’évaluation des comportements sociaux non-verbauxdans la pathologie schizophrénique. Pour cela, nous avons utilisé la Motor-Affective-Social-Scale (Trémeau et al., 2008) dans le but d’évaluer les gestes co-verbaux qui accompagnent lediscours (sourires et gestes des mains spontanés et expression faciale volontaire), ainsi que leparadigme expérimental des pendules (Schmidt & O’Brien, 1997) permettant d’évaluer lastabilité des coordinations motrices interpersonnelles (CMI). Nos études 1 & 2 démontrentque la schizophrénie induit une réduction significative des gestes co-verbaux, ainsi qu’unediminution de la stabilité des CMI. Nos études 3 & 4 mettent en évidence que la diminutionde la stabilité des CMI dans la schizophrénie est également présente chez les apparentés depremier degré et ce, en dehors de toute influence de l’âge chronologique. Ces résultatssuggèrent que les déficits de CMI pourraient être considérés comme de potentiels phénotypesintermédiaires de la schizophrénie. Enfin, les études 5 & 6 suggèrent qu’il est possible defavoriser la production des comportements sociaux non-verbaux ainsi que de favoriser lastabilité des CMI chez les patients en utilisant une tâche expérimentale d’amorçage socialnon-conscient. Ces travaux ont permis de compléter les connaissances théoriques, de mettreen lumière l’importance des comportements moteurs, de mettre en évidence un nouveaumarqueur phénotypique et d’explorer une nouvelle voie de prise en charge des troubles dufonctionnement social dans la schizophrénie.