Thèse soutenue

«Narration philosophique» et «aphilosophie». Les problèmes de la philosophie, de l'expression, et du sens chez Gadda et Merleau-Ponty
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Auteur / Autrice : Lucia Lo Marco
Direction : Mauro CarboneGiovanni Matteucci
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie ( esthétique)
Date : Soutenance le 19/12/2013
Etablissement(s) : Lyon 3 en cotutelle avec Alma Mater Studiorum, Università di Bologna
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Giorgio Patrizi
Rapporteurs / Rapporteuses : Giorgio Patrizi, Jean-Paul Manganaro

Résumé

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Ce travail met sur un plan de comparaison deux auteurs apparemment écartées l’un de l’autre: C.E.Gadda et M.Merleau-Ponty. La "Meditazione Milanes"e constitue le premier plan d'approche entre eux: écrite dans le cadre de l’éventuel diplôme de Gadda en philosophie, ce texte est aussi point de référence et de départ de son œuvre littéraire, plus connue et importante. Sur les rélations entre philosophie et littérature s'axe la confrontation avec Merleau-Ponty, qui pérçoit l’exigence d’élargir le domaine de la philosophie à l'art, et la littérature notamment. La première partie, «Une phénoménologie», analyse d'abord la problématique posée à la philosophie et à la littérature par la phénoménologie, et se concentre ensuite sur la comparaison entre la conception merleau-pontienne de corps et les propositions corporelles présentées dans l’œuvre de Gadda.La deuxième partie, «Le baroque», scrute de près les structures du baroque (gaddien et merleau-pontien) à travers l’analyse des notions de structure et de monade, puis des problématiques liées à l’expression et au travail de Saussure; ensuite introduit les thèmes de la multiplicité et du devenir à partir de la confrontation des deux auteurs avec le langage cinématographique. Le chapitre final approfondit le thème gaddien du rapport entre totalité et multiplicité par le biais des figures merleau-pontiennes du chiasme et de la chair, et montre tout acte de language comme déformation, c'est-à-dire tant comme création que comme passivité, où le silence est cosubstantiel aux paroles.