La participation directe dans les conflits armés et la notion de combattant : l'externalisation des activités militaires
Auteur / Autrice : | Alireza Kalhor |
Direction : | Jean-Jacques Lavenue |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 10/05/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences Juridiques, Politiques et de Gestion (Lille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études et de recherches administratives politiques et sociales (Lille) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Élise Féron, Michel Hastings |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rahim Kherad, Catherine Sarlandie de La Robertie |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La notion de participation directe aux hostilités n’a jamais été définie de manière précise au regard du droit international humanitaire. Cette ambiguïté a conduit à des interprétations divergentes du concept d’hostilités et des critères juridiques utilisés pour définir une participation directe par opposition à une participation indirecte (effort de guerre). D’ailleurs, les conflits contemporains posent de nouveaux défis quant à la définition et la mise en œuvre de la notion de la participation directe aux hostilités. Les moyens de guerre de haute technicité (l’attaque de réseaux informatiques) et l’externalisation des forces armées (sociétés militaire privées), illustrent l’imbrication croissante des activités civiles et militaires et la difficulté à identifier précisément qui participe directement aux hostilités et quelles sont les mesures à prendre pour protéger ceux qui n’y participent pas directement.