Thèse soutenue

La relation entre efficience technique et rentabilités financières : application au secteur du transport aérien américain

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Auteur / Autrice : Matthieu Belarouci
Direction : Olivier BrandouyKristiaan Kerstens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 06/12/2013
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LEM - Lille Économie Management

Résumé

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Ce travail de recherche vise à explorer la relation entre deux mesures de performance: l’efficience technique par la méthode d’enveloppement des données (DEA) et les rentabilités financières. Toutes deux relèvent de modélisations distinctes de l’entreprise et de son environnement mais s’accordent sur la typologie des facteurs susceptibles d’affecter la performance. Chacune propose un cadre d’analyse permettant leurs différenciations en facteurs déterministes exogènes d’une part et en facteurs endogènes relevant de la volonté stratégique de la firme ou d’attributs spécifiques d’autre part. Par le biais d’une application au secteur du transport civil aérien américain sur la période 1990-2012, la thèse met en évidence l’existence d’une relation statistique entre efficience technique, mesurée par la méthode DEA, et rentabilités. Nous observons que l’efficience technique, calculée sur la base des rapports officiels du Département du Transport Américain (US DOT), complète l’information comptable dans la valorisation des entreprises. En outre, la décomposition Hicks-Moorsteen et Färe-Primont de la productivité totale indique que les changements d’efficience technique sont associés aux rentabilités spécifiques. En revanche, les variations de la productivité issues de facteurs technologiques sont associées aux facteurs de risque systémique spécifiés par le modèle Fama-French-Carhart. La persistance de l’efficience technique au cours des cinq périodes consécutives suggère que l’amélioration de l’efficience entraine une réduction du risque systémique reflétée par la réduction du coût des fonds propres exigés.