Les contributions de l’acteur-tiers à la mise en place des transactions d’écologie industrielle sur un territoire : trois études de cas au sein de la région Nord-Pas-de-Calais
Auteur / Autrice : | Anne-Rysléne Zaoual |
Direction : | Xavier Lecocq |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 10/12/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LEM - Lille Économie Management |
Mots clés
Résumé
L’écologie industrielle s’inspire du fonctionnement cyclique des écosystèmes naturels pour réorganiser et pérenniser les systèmes de production et de consommation. Elle encourage la coopération interorganisationnelle pour développer des stratégies de mutualisation (les acteurs se regroupent pour partager des services) et de substitution (le déchet d’un acteur devient la matière première d’un autre). Ces pratiques donnent lieu à des transactions de déchets entre les agents économiques. Si les projets se multiplient en France et à l’étranger, les transactions d’écologie industrielle restent difficiles à mettre en place. Dans la littérature, la présence d’un acteur-tiers peut faciliter l’établissement et la pérennisation des stratégies collectives, notamment les démarches éco-industrielles. Adoptant une approche micro-analytique et une méthodologie qualitative, cette thèse cherche à identifier les contributions de l’acteur-tiers aux transactions d’écologie industrielle sur un territoire. Trois réseaux interorganisationnels, situés dans le Nord-Pas-de-Calais et pilotés par un acteur-tiers, sont explorés. La mobilisation de la théorie des coûts de transaction permet une analyse fine et comparative des dispositifs d’écologie industrielle. Ce travail de recherche évalue aussi l’intérêt économique de l’acteur-tiers ainsi que les coûts et les bénéfices des transactions de mutualisation et de substitution pour l’entreprise (facilitation des actions collectives, absorption des coûts de transaction, accroissement du pouvoir de négociation, réduction des coûts de production, coordination avec l’acteur-tiers et nouveaux coûts de transaction…).